la palme et le rameau d'or

Comme cet article du dimanche des rameaux nous le rappelle, l’église chrétienne a « assimilé », christianisé, bien des symboles et des rites anciens, dits païens, décrits dans ce message du dimanche 28 comme « les choses de la terre… ».

Des palmes, issues de palmiers, étaient agitées par les juifs de Jérusalem en signe de reconnaissance de gloire devant Jésus, avant d’être posées sur le sol, tel nos tapis rouges actuels, pour que les sabots de son âne le portent sur un chemin d’honneur et de glorification. Gageons qu’en ce jour dit des rameaux, le peuple de Jérusalem reconnaissait en Jésus le « Messie » tant annoncé et tant attendu … (aujourd’hui encore !).

Un autre rameau, dans le cadre du titre du blog paroissial : l’arche de Noé, annonçait une renaissance, il était d’olivier et apporté par une colombe … colombe devenue symbole de l’esprit saint, portant un rameau d’olivier devenu symbole de la paix.

Quant au rameau d’or, confié par Virgile à Enée avant sa descente aux enfers, c’est le rameau de gui dont les feuilles se colorent d’or à l’approche de la nouvelle année, et annonce la renaissance de la vie dans la végétation endormie de l’hiver. Ce rameau de gui est traditionnellement symbole de connaissance et de sagesse. Il est récolté à la cerpe d’or par les Druides celtes, sur le chêne symbole de force. La sagesse nourrie de la force, c’est ce qui permet de remonter des enfers sans y perdre son âme.

La chrétienté a été bien inspirée d’adopter cette symbolique celte. Elle sied à merveille à la mission du christ. Merci à notre curé de nous le rappeler dans son blog. C’est une preuve de culture, de sagesse, et d’ouverture.

Henri

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